Un flambeur à l'intellect fort développé propose un jeu à l'idiot du village :
- Si tu parviens a répondre à ma question je te donne un euro, si tu n'y arrives pas, c'est toi qui me donne un euro !
Si tu me poses une question et que je parviens à y répondre tu me donnes cents euros et si je n'y arrive pas, c'est moi qui te donnes cents euros ! Es tu prêt à jouer ?
L'idiot lui répond :
- Oui si tu veux...
Le flambeur commence:
- Qu'est ce qui a quatre pattes et qui miaule ?
Tout en se grattant la tête, le simplet lui répond :
- euhhh...? ben je sais pas...
Sur ce il lui donne un euro à son interrogateur.
- Il s'agissait d'un chat bien sur !!!
Sur ce il reposes une seconde question :
- Qu'est ce qui à quatre pattes, une queue et qui aboie ?
L'idiot, sans réponse tend directement une pièce à son interlocuteur.
Celui ci lui répond :
- Un chien, c'est un chien bon sang !!! Vas y, a ton tour poses moi une question !
L'idiot :
- Qu'est ce qui a quatre jambe le jour, deux pattes la nuit et une patte à l'aube ?
Le type intelligent, après avoir réfléchis longuement et ne trouvant pas de réponses donne cents euros à l'homme simple, puis lui demande :
- Alors quelle est la bonne réponse ?
et l'idiot de lui répondre :
- Ben je sais pas ! tiens, voilà un euros.
Merci à mon ami Jean qui m'a raconté cette blague.
En plus de nous apprendre à nous méfier des apparences, les personnages de cette petite histoire pourraient symboliser deux parties de nous même :
- Notre ego flambeur: il souhaite avoir réponse à tout...
- Notre coeur simple: il est ce qu'il est...
Lorsque notre ego flambeur agit dissocié du coeur, il cherche à le contrôler et l'abuser illusoirement pour des intérêts purement égoïstes : La ou il croit s'enrichir sur le dos de l'autre il s'appauvrit, il se ment.
Il devra progressivement apprendre à se mettre consciemment au service du coeur simple: s'il s'y refuse, ce dernier lui jouera des tours là ou il s'y attend le moins.
Ces tours lui permettrons par les leçons apprises de se souvenir qu'en plus d'être plus que ce qu'il pense, il a tout à gagner à retrouver l'unité de ce qu'il est en réalité.
C'est en retissant ce lien de manière interne que nous retisserons le lien avec l'autre.
Cessant de vouloir le dominer, nous nous enrichirons de partages, d'échanges et nous réapprendrons à communiquer de manière plus simple et saine.
Une fois reliés, nous comprendrons que ce que nous donnons à l'autre, c'est à nous même et au monde dont nous faisons partie que nous l'offrons.
L.V
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