In english below :« Si l’âme a gît, comprenons que la véritable magie, c’est l’âme qui agit. »
Lorsqu’un être cher s’en va, durant le processus du deuil, il est selon moi, à un moment donné, important de se poser la question suivante :
Dans quel état est la part de celui qui est parti en nous?
Est-elle vivante ou morte?
Est ce un cadavre recouvert d’une plaque de marbre aussi épaisse que ne l’est notre déni ?
Est-ce un visage blessé, émacié sur un lit de mort ?…
Si tel est le cas il s’agit d’une parcelle en souffrance, c’est à dire d’une parcelle nous invitant à entreprendre plus loin le chemin vers notre profondeur, d’une parcelle dans l’attente d’une autre solution, d’un autre possible…
Cet autre possible ne se trouvera qu’après un cheminement, un processus intérieur parfois long dont l’ultime étape nous permettra d’accueillir les capacités poétiques et créatives de notre part inconsciente: notre âme.
De cette progressive acceptation de l’inacceptable pourront apparaitre sur la carte de notre paysage intérieur de nouveaux lieux plus lumineux, plus vastes et propices pour nos chers disparus.
Seront-ce des paradis? des franchissements de ponts? des tunnels lumineux? des retrouvailles ou des envolés vers un ailleurs au delà de cieux mystérieux…?
Peu importe, comprenons juste que l’autre vit en nous dans un quelque part et que ce quelque part n’est pas régit par les uniques lois du mental mais bel et bien par l’étrange magie de l’âme qui agit.
L’au revoir que nous verbalisons à celui qui part n’est bel et bien pas un adieu mais une invitation à se retrouver sous des cieux intérieurs plus propices nés de l’acceptation de la vraie magie.
L.V
Illustration : http://conallcary.com/S-I-S-U
"If the soul lies, let us understand that the real magic is the soul acting."
When a loved one passes away, during the grieving process, I believe that at some point it is important to ask ourselves the following question:
In what state is the part of the departed person in us?
Is it alive or dead?
Is it a corpse covered with a marble slab as thick as our denial?
Is it a wounded, emaciated face on a deathbed?
If so, it is a parcel in suffering, that is to say a parcel inviting us to undertake further the path towards our depth, a parcel waiting for another solution, another possible...
This other possibility will only be found after a journey, a sometimes long inner process whose final stage will allow us to welcome the poetic and creative capacities of our unconscious part: our soul.
From this gradual acceptance of the unacceptable, new, brighter, larger and more favourable places for our dear departed may appear on the map of our inner landscape.
Will they be paradises? bridge crossings? luminous tunnels? reunions or flights to an elsewhere beyond the mysterious skies...?
It doesn't matter, let's just understand that the other lives in us in a somewhere and that this somewhere is not governed by the unique laws of the mind but by the strange magic of the soul that acts.
The goodbye that we say to the one who is leaving is not a farewell but an invitation to find ourselves under more favourable inner skies born of the acceptance of true magic.
L.V
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