« Chaque certitude est le barreau d’une cage qui n’existe pas et qui pourtant emprisonne. » L.V
Nous sommes tel des oiseaux dans une cage ouverte.
Nous connaissons si bien la cage que la porte ouverte vers ce si grand inconnu nous effraye.Nous passons notre temps à nous mentir…
…et puis un jour nous souffrons fort. Peut-être est-ce un appel de l’outre porte ? De l’outre monde inconnu au delà des barreaux ? Nous poussant d’un pas à franchir l’ouverture, le seuil, le fin gué, d’un simple battement de nos ailes oubliés.
Malheureusement bien souvent, dès que la douleur s’estompe, qu’elle se maquille derrière un splendide barreau croisés validé par l’acquiescement d’une majorité d’ enfermés nous semblons mieux aller… Alors, après avoir juré d’enfin franchir cette porte nous revenons dans la cage et repeignons les barreaux en doré, en nous disant que finalement : « c’est comme ça…que la vie c’est ci…que la vie c’est ça… » en nous persuadant…
…alors qu’au final on ne décrit que la cage !
Chacun décris la sienne : « la mienne est ainsi… la mienne est la plus solide… si vous saviez, la mienne à des barreaux dorés du plus bel effet et des reflets diamantés, parfaitement !… » Du coup, dès que quelqu’un arrive a sortir, à aller se promener, à vouloir inviter ceux qu’il aime à aller voleter , on se dit un peu jaloux peut être ?:
« c’est un fou ! Il ne connaît pas la cage que j’ai pour oser prétendre ça… »
Et nous revenons isolés dans notre propre illusion, parlant sempiternellement seul dans notre propre cage.
Préférerons nous encore longtemps les histoires de barreaux aux doux chant des oiseaux?
L.V
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